L’immeuble Boulenger, construit pour les salarié(e)s
Afin de loger les salariés de la faïencerie, Paul Boulenger va, en 1926, commander la construction d’un immeuble bordant la rue Jean Jaurès et l’avenue Anatole France.
Situé face à la faïencerie qui se trouvait à la place de la dalle commerciale actuelle, l’immeuble s’organise en deux parties distinctes comportant au total 350 logements.
D’un côté, rue Jean Jaurès, les logements accueillent les personnels encadrants de l’entreprise, le décor est soigné, les appartements spacieux avec salles de bain et toilettes décorés en céramique, avec des ascenseurs.
De l’autre, avenue Anatole France, les logements réservés aux ouvriers offrent peu de confort : les sanitaires sont communs sur les paliers, les couloirs étroits, le carrelage utilisé est le reliquat défectueux de la faïencerie.
La construction de l’immeuble s’achève aux alentours de 1930, peu avant que la faïencerie ne ferme définitivement.
Dans les années 1970, l’immeuble est divisé en plusieurs copropriétés : celle située au n° 3 avenue Anatole France correspond à la partie réservée aux ouvriers.
L’immeuble Boulenger, fin des années 20 (seule la partie ouvrière est construite)
L’immeuble Boulenger vue de la gare vers 1937
L’immeuble Boulenger en 1937, angle av. A. France et J. Jaurès
>> Une entreprise paternaliste
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